Lors d'une interview accordée à Energies de la mer, le DGA d'Engie, Didier Holleaux, fait part de l'intention du groupe de se diriger vers la production d'hydrogène "vert" en particulier, c'est à dire produit à partir d'électrolyse de l'eau à partir d'énergies. le groupe "s’intéresse uniquement à produire de l’hydrogène avec une faible émission de carbone, c’est à dire de l’hydrogène que l’on appelle « vert » qui est produit par électrolyse de l’eau avec de l’électricité renouvelable (éolien terrestre et en mer, solaire, hydraulique)" avec un objectif de 4 GW de projets pour 2030. Mais Engie s’intéresse également à l’hydrogène naturel (parfois appelé « blanc ») qui est émis naturellement par la terre par suite de processus chimiques spontanés et a mis en place une veille technologique sur d’autres procédés (fabrication à partir de biomasse, de bactéries, de solaire par photolyse directe, etc.).
L'intérêt des parcs éoliens marins est que leur facteur de charge peut dépasser 50 %, ce qui permet un fonctionnement des électrolyseurs plus performant et diminue ainsi le coût de l’hydrogène produit.
Il reste à étudier l'intérêt de la production d’hydrogène en mer, avec transport de l'hydrogène par gazoduc ou par bateaux, ou à terre avec transport d'électricité par câble sous-marin.
Bien sur, une étude d’impact environnemental d'une installation en mer couplée à un parc éolien devra être diligentée comme toute installation industrielle et c’est l’impact de l’ensemble qui devra être évalué. La France n’a pas encore identifié à ce jour de zones offshore dédiée à l’hydrogène.