Issue du laboratoire LEPMI, la future start-up grenobloise Hystep relève à la fois le défi de la transition énergétique et celui de la valorisation de nos déchets. Deux défis et un objectif : produire de l’hydrogène décarboné et à bas coût à partir du retraitement des eaux usées.
"Nous développons un procédé de dépollution des eaux qui permet de produire de l’hydrogène de façon plus écologique en économisant l’électricité". En septembre dernier lors du Forum 5i organisé par Grenoble-Alpes Métropole, Loïc Michel, jeune docteur de l’UGA et porteur du projet Hystep au sein du laboratoire LEPMI, présentait les objectifs de sa future start-up.
Une valorisation de la recherche publique et… de la biomasse
Issu du Laboratoire d’électrochimie et de physicochimie des matériaux et des interfaces (LEPMI - UGA, Grenoble INP-UGA, USMB, CNRS), le projet Hystep s’appuie sur les résultats de recherche de Gérard Merlin, professeur au Laboratoire d’optimisation de la conception et ingénierie de l’environnement (LOCIE - USMB, CNRS) et spécialiste du traitement biologique des eaux usées, et de Jonathan Deseure, maître de conférences au LEPMI et spécialiste des technologies de production de l’hydrogène.
Une source d’énergie verte produite au plus près des besoins
Le marché visé par Hystep est celui du traitement des eaux fortement biodégradables, comme les eaux usées domestiques, mais aussi des effluents plus concentrés d’origine agro-alimentaire. En donnant la possibilité aux exploitants d’améliorer à la fois l’efficacité et la rentabilité de leurs unités de traitement des eaux usées, les perspectives de développement semblent prometteuses. "Le marché de la rénovation des infrastructures d’épuration est orienté vers la baisse des coûts par l’efficacité et la valorisation énergétique", rappelle notre jeune docteur-entrepreneur.
Un dispositif innovant testé en conditions réelles à Aquapole
Loïc Michel a validé en laboratoire le prototypage du système bio-électrochimique et travaille actuellement sur un prototype en environnement réel. Une étape essentielle pour le développement de la future start-up.
CONTACT
Loïc Michel
Porteur du projet Hystep
loic.michel@univ-grenoble-alpes.fr
LES DATES CLEFS D'HYSTEP
- 2018 : entrée en phase de maturation
- 2020 : dépôt du brevet par l’UGA
- 2021 : entrée en phase d’incubation
- 2021 : date envisagée de création de la start-up
LE LEPMI
Le Laboratoire d’électrochimie et de physicochimie des matériaux et des interfaces (LEPMI) rassemble des compétences dans la plupart des domaines de l'électrochimie, notamment dans la production et le stockage électrochimique de l'énergie et le photovoltaïque, en y associant la science des matériaux et le génie électrochimique.
lepmi.grenoble-inp.fr
Source: https://www.univ-grenoble-alpes.fr/actualites/a-la-une/actualites-recherche/de-l-energie-propre-dans-nos-eaux-usees-hystep-innove-pour-produire-de-l-hydrogene-vert-789332.kjsp?RH=1573742804614